Bilan immobilier du 1er trimestre 2022

Le bilan immobilier du 1er trimestre de l’année 2022 s’est annoncé mitigé. Sortant d’une année où le nombre de transactions a été vertigineux avec un marché particulièrement actif. On observe un début année qui n’a pas été pour beaucoup à la hauteur de l’année précédente. En traversant ce bilan, nous allons tenter de comprendre ce compte-rendu, les raisons de celui-ci. Enfin les tendances en immobilier qui se dessinent pour les mois à venir.

Le constat de ce bilan du premier trimestre

L’année 2021 a été une année record en matière de vente dans l’immobilier. Malgré une année affecté par la crise du covid-19 l’année 2021 a été excellente. En effet, avec près de 1 million de biens immobiliers vendus pendant cette année. Le premier trimestre de 2022 ne s’est pas annoncé aussi fulgurant que le précédent.

Les prix des biens immobiliers ont augmenté de 7 % en moyenne par rapport au dernier trimestre de 2021. Cela s’est directement répercuté sur les ventes qui sont par ailleurs moins élevées. On constate aussi, une baisse de 17 % des compromis signés par rapport à 2021. Cela ne traduit pas un marché qui s’écroule mais un ralentissement. Les projets immobiliers des Français continuent tout de même de fleurir. Depuis début 2022, on connait une inflation sur les taux qui ont dépassé 1 %. Aussi, l’augmentation du prix des matières premières impacté directement le marché de l’immobilier. Les ménages ayant des projets de constructions se sont vus ralentir dans leur parcours. Les différents facteurs externes tels que la conflit Ukraine face à la Russie ont déclenché des conséquences moindres sur l’immobilier dans l’immédiat. Mais on tout de même nourrit un climat de peur chez les Français moins enclin à investir.

Les raisons qui expliquent ce bilan du 1er trimestre 2022

Ce bilan est donc mitigé, car il n’est pas aussi prometteur que le premier trimestre de l’année 2021. Les raisons qui sont susceptibles de justifier ce bilan sont nombreuses. Les Français sont de plus en plus enthousiastes à l’idée d’acquérir un bien immobilier. Les ménages quittent plus facilement les métropoles pour investir davantage dans des villes moyennes, voire petites. L’une des principales raisons est le fait de s’offrir un confort de vie et une surface habitable plus important.

Il était également avant possible d’investir avec des taux d’intérêts qui étaient inférieurs à 1 %, ce qui reste épineux depuis début 2022. De plus, les restrictions bancaires de plus en plus présentent rendent sceptique un bon nombre de Français quant à l’idée d’investir. Les règles du HCSF se sont endurcies avec notamment le taux d’endettement qui ne peut dorénavant excéder 35 %. Également la durée d’emprunt qui ne peut excéder 25 ans. Ces contraintes diminuent la possibilité à un bon nombre de ménages d’accéder à la propriété.é

Quelles perspectives pour les mois à venir ?

L’année 2022 n’a pas dit son dernier mot et les mois à venir s’annoncent tout de même prometteur. L’investissement en zone rurale s’inscrit de plus en plus dans les tendances et attire beaucoup les Français. Les investisseurs privilégient des biens plus spacieux, ces comportements ont évolué et changé suite à la crise sanitaire notamment. Les écoquartiers s’inscrivent eux aussi parmi les tendances des années à venir.

En clair, les acteurs de l’immobilier devront rester attentifs ces prochains mois quant au marché. Cela se justifie en partie par le pouvoir d’achat des Français qui a nettement diminué suite à la conjoncture géopolitiques, politiques et économiques incertaines. Le début d’année n’a pas été touché par une baisse du marché mais d’un véritable retour à la normale. C’est pour cela que Ginkimo vous accompagne dans votre projet à travers une équipe de professionnels.