Concilier environnement et immobilier est-il possible ?

Le développement durable s’inscrit parmi les principaux enjeux du XXI ème siècle. L’immobilier représente un cinquième des émissions de gaz à effet de serre. C’est pourquoi il devient impératif de s’intéresser à l’écologie dans le secteur de l’immobilier. Ce secteur à ses dernières années était encadré par un certain nombre de lois, de normes ou encore d’aides. Elles permettent de limiter la construction de logements énergivores et d’encourager la mise en place de rénovation permettant de limiter la consommation énergétique des immeubles.

Nous allons donc tenter de comprendre s’il est possible de concilier écologie et immobilier de nos jours.

Les normes environnementales

Pour affronter l’urgence climatique et écologique, le gouvernement a développé la loi Énergie Climat le 8 novembre 2019. Son but : définir les objectifs de la politique énergétique de la France afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. On estime aujourd’hui que 4,8 millions de logements en France sont des passoires thermiques. Cette loi vise à favoriser la rénovation énergétique, afin de rénover l’intégralité des logements causant une trop importante perte d’énergie. 

Cette loi permet d’encadrer la consommation énergique des bâtiments. Elle fixe également la quantité maximale d’énergie qu’un bâtiment est autorisée à consommer pour se chauffer, s’éclaircir ou être climatisé. 

Pour les propriétaires qui possèdent un logement classé F ou G, ils ne pourront plus augmenter le prix de leur loyer lors de la remise en location de leur bien. Et ça, tant que des travaux visant a améliorer la consommation énergétique ne seront pas mis en place. 

Depuis janvier 2022, il est devenu obligatoire pour les propriétaires lors de la mise en vente ou en location d’un bien immobilier d’effectuer et de joindre un audit énergétique. Il doit alors comporter des propositions de travaux, une estimation des coûts ainsi que l’économie d’énergie qui pourra être réalisé.

Jouer la carte verte : rentable dans l’immobilier ? 

Comme nous le savons tous, rénover un bien dans le but de le rendre plus vert et moins énergivore est onéreux. Mais jouer la carte verte dans l’immobilier peut être rentable si l’on prévoit un investissement à long terme. Ces investissements paraissent, au premier abord coûteux, mais le gouvernement a réussi à mettre en place différentes aides pour mieux supporter les coûts et encourager les investisseurs. Les aides sont nombreuses et peuvent bénéficier à en grand nombre d’entre nous, mais quelles sont-elles ?

Tout d’abord il y a les aides de l’Anah :

Le programme « Habiter mieux sérénité », l’Anah peut attribuer une subvention pour des travaux d’amélioration de la performance énergétique du logement. Cette aide peut grimper jusqu’à 20 000 €

Le dispositif « Ma PrimeRénov’ » permet de financer un certain nombre de travaux tels que : l’isolation, le chauffage, la ventilation, le diagnostic ou encore l’audit énergétique. Cette aide peut atteindre 13 000 €. 

Il y a également des aides fiscales telles que la TVA à 5,5 % pour encourager la rénovation énergétique. Enfin, une multitude d’aides comme celles attribuées par les collectivités locales accordent parfois des aides spécifiques pour l’amélioration de la performance énergétique du logement.

Il paraît évident que jouer la carte verte dans l’immobilier est un réel investissement avec notamment le choix des matériaux qui vont être plus noble, mais permet à long terme une réduction considérable de la facture énergétique. 

Un écoquartier, c’est quoi ?

C’est une zone urbaine conçue, organisée et gérée dans une démarche de développement durable et dans le but de minimiser l’impact sur l’environnement. Ces quartiers doivent ainsi avoir un projet de développement économique, répondre à des critères de performance environnementale rigoureux et assurer la mixité sociale et fonctionnelle. 

On compte aujourd’hui en France près de 500 écoquartiers, ils ont pour but de couvrir une série de défis : économique, sociaux, mais aussi et principalement environnementaux. Parmi ces enjeux, on y trouve le traitement des eaux de pluie, la valorisation des déchets ou même le développement des transports «doux» comme le vélo.

Les avantages d’habiter dans un écoquartier sont considérable. Il y a principalement le confort et la qualité de vie qu’il offre. À travers le respect des piliers du développement durable, mais également la diminution énergétique des bâtiments et donc des ménages. Parmi les principaux inconvénients, un écoquartier peut rapidement devenir obsolète avec la constante évolution des performances énergétiques qui ne cessent de croitre.

L’exemple de l’écoquartier de l’Union

Cet écoquartier se situe dans le nord de la France. Il est à cheval sur trois communes qui sont Tourcoing, Roubaix et Wattrelos. Celui-ci a été construit sur des friches industrielles, soit 80 hectares de terrain. Ce projet se joint avec l’idée d’une ville dynamique et évolutive reliée directement au tissu urbain. Ce projet a permis d’apporter une forme de dynamisme à ses villes trop souvent vu comme « sinistrés ». Et à permis de nourrir économiquement parlant ses villes, car ils accueillent des start-ups.

Ce quartier est un véritable poumon vert en plein cœur de la ville. Il permet d’apporter de la fraîcheur dans ces villes trop souvent pauvres en verdure. 

Les acteurs de ce projet sont à la fois publics et privés. Il y a la métropole européenne de Lille ainsi que les communes de Tourcoing, Roubaix et Wattrelos. Mais également privée comme les entreprises installées, la plaine image ou encore différents clubs partenaires. 

Pourquoi investir dans un écoquartier ?

Ils sont encouragés par les collectivités locales qui n’hésitent pas à déployer un certain nombre de moyens pour pousser les investisseurs à miser sur ces zones vertes. Tout d’abord, c’est un investissement d’avenir, car l’acquisition du bien s’inscrit dans le respect de l’environnement. Ces biens immobiliers rejettent peu voire pas de gaz à effet de serre. Ce qui permet aux habitants d’être en total accord avec leur conscience écologique. Enfin, la concertation citoyenne est au cœur des préoccupations, plus que ça, c’est un véritable quartier participatif. 

En clair, la crise sanitaire et économique que nous avons récemment vécue nous a tous permis de réaliser que le doute était omniprésent aujourd’hui. Plus que des tendances, mais de véritables préoccupations sont aujourd’hui tournées vers l’écologie et un mode de vie plus responsable. Il est alors tout à fait possible de concilier écologie et investissement immobilier. Grâce au choix du bien, les travaux que vous comptez effectuer ou encore le quartier dans lequel vous souhaiteriez investir. Vous avez désormais toutes les cartes en main pour ne pas vous tromper.

Ginkimo vous accompagne à travers le choix du bien, les rénovations à effectuer afin qu’il soit plus vert et enfin la mise en location de celui-ci.