Le marché immobilier début 2021
Comme beaucoup d’activités, le marché immobilier a été mis à l’arrêt par la crise sanitaire. Entre des tendances qui s’inversent, d’autres qui repartent, et certaines qui restent identiques, Ginkimo fait le point.
La tendance à Paris
Le moins que l’on puisse dire est que la crise de la Covid-19 a perturbé le marché immobilier. Marqué par une hausse quasi ininterrompue, le marché parisien montre cependant quelques essoufflements. En janvier 2021, on comptait une baisse 1,1% sur un an selon la dernière note de conjoncture des notaires. Les explications à cela sont multiples. Déjà la pandémie et le confinement qui l’a accompagnée a réduit le nombre de transactions et a calmé le marché. Mais c’est surtout l’arrivée importante de petites surfaces en vente qui a pu causer cette baisse. Habituellement destinées au tourisme via des plateformes de location, ces petites surfaces se sont trouvées dépourvues d’occupants. Le peu de visibilité sur la crise et la crainte de mesures durables ont amené certains propriétaires à vendre leur bien. Cet afflux sur le marché a causé une légère baisse des prix des petites surfaces à Paris. Pour les plus grandes surfaces le marché semble reprendre son cours normalement.
Un marché d’Île-de-France peu altéré
Dans la même mesure que pour Paris, l’activité immobilière a drastiquement diminué du fait des restrictions sanitaires. Cependant, depuis la fin du confinement le marché immobilier reprend un rythme à peu près normal. Le marché autour de Paris étant très grand et assez hétérogène, la tendance en sortie de crise est globalement la même qu’avant. Si en quelques endroits les prix sont légèrement plus élevés (Montreuil, Nanterre), ils sont légèrement plus bas ailleurs (Argenteuil, Saint-Denis). Néanmoins, la crise n’a pas enrayé la hausse des prix constaté plus tôt, notamment du fait du projet du Grand Paris Express.
Des villes moyennes très dynamiques
La crise sanitaire a amené beaucoup de fraicheur dans le marché des villes moyennes. Rendu possible par le développement du télétravail et des entreprises qui s’installent dans de nouvelles villes, les prix grimpent. En effet, les nouveaux arrivants qui proviennent de métropoles ont un pouvoir d’achat plus élevé, ce qui tend à augmenter les prix. Ajoutons à cela les investisseurs immobiliers qui suivent cette tendance et créent une tension sur le marché immobilier, avec une hausse des prix qui en résulte.
Des zones rurales qui ne sont pas en reste
Finalement, la crise sanitaire a créé une hausse là où personne ne s’y attendait : dans les zones rurales. Marché en baisse pendant longtemps, le nombre de transactions, les surfaces et les prix ont tous augmentés. La Société d’Aménagement Foncier et d’Établissement rural a constaté une hausse des transactions de 6,6% et une hausse des prix de 12,1% en 2020. Cette tendance peut s’expliquer par les bouleversements du Covid-19, notamment sur le télétravail. Pour l’heure, il est difficile de savoir si cette tendance sera pérenne.
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